Introduction : le monde fabuleux des champignons · Réalisation d’un kit de culture de pleurotes · Explication des étapes de culture. Le kit de culture sera réalisé à partir de marc de café recyclé, de paille et de mycélium de pleurotes gris. Il vous permettra d’observer la pousse et de récolter vos propres champignons après
A Trivial’Compost nous sommes toujours partants pour mettre en œuvre de nouvelles solutions de valorisation des déchets organiques. Et les raisons ne manquent pas pour se lancer dans la culture de pleurotes sur marc de café. Cette technique est connue depuis longtemps en Asie, en Amérique du sud et au Zimbabwe mais elle est très médiatisée depuis quelques années par des entrepreneurs et des ingénieurs-économistes qui l’ont importée pour une production à plus grande échelle. Le vélo-charette que nous utilisons pour récolter le marc de café dans les bars et restaurants Notre première récolte de pleurotes. La production locale de champignons génère une économie circulaire qui permet d’une part de créer des emplois et d’autre part de valoriser le marc de café. En effet, nous jetons en moyenne un peu plus de 7 millions de tonnes de marc de café dans le monde chaque année, soit environ 19 000 tonnes par jour ! Or, selon Cédric Péchard, fondateur d’Upcycle champignonnière qui cultive des pleurotes sur du marc de café à Rungis si nous upcyclions » la totalité de cet or noir, nous aurions une production totale de 70 000 tonnes de champignons de quoi couvrir les besoins en calories et protéines de 70millions de personnes, localement et quasiment sans énergie ni eau ». Les champignons sont de plus très riches en vitamines B1, B2, B3, B5, B6, B9, source de cuivre, phosphore, potassium, fer, zinc, protéines, antioxydant et permettent de lutter contre le cancer et le cholestérol. Et pour ne rien gâcher les pleurotes sont très appréciés des restaurateurs pour leurs grandes qualités gustatives. Humidification des sacs de culture en phase de fructification. Cave dans laquelle nous expérimentons la champiculture. Nouscultivons des pleurotes frais sur du marc de café recyclé . 4. Nous mettons à votre disposition des outils pour animer la démarche RSE. 5. Vous travaillez votre marque employeur et impliquez vos collaborateurs. Nos outils pour animer votre démarche RSE en interne. Les expériences de votre choix, quand vous le souhaitez. 1. Livraison de pleurotes frais. 2. C’est dans des caves des Yvelines que sont cultivés des pleurotes. Ces petits champignons très goûteux poussent tout simplement dans un substrat de récupération le marc de café. Celui-ci est récupéré chez des professionnels par La boîte à champignons », qui pourront en retour savourer les pleurotes. Zoom sur ce concept initiative lancée en 2011Arnaud Ulrich et Grégoire Bleu ont constaté qu’un grand nombre de kilos de marc de café était jeté à la poubelle chaque jour. Connaissant les vertus de ce précieux déchet », ils se sont alors lancé le défi de trouver une solution pour le réutiliser de façon intelligente et productive. Après plusieurs tests, les voilà fin prêts à se lancer. C’est donc en 2011 que La boîte à champignons » voit le jour. Mais que font-ils vraiment ? Ils lient des partenariats avec des professionnels afin de récupérer le marc de café dans le but de faire pousser des champignons… Mais pas n’importe lesquels. En effet, ce sont des pleurotes de Monte champignons en forme d’éventail poussent généralement sur le tronc des arbres. Le café étant issu d’un arbuste, il contient naturellement de la cellulose, composant nécessaire à la croissance des pleurotes. En ce sens, le marc de café ne pouvait être qu’un excellent substrat pour y faire pousser ce type de à lui seul, le marc ne peut pas être suffisant pour que naissent les pleurotes. En effet, il doit être agrémenté de copeaux de bois et de mycélium molécule à l’origine du champignon. Sans parler de l’atmosphère des sous-bois qu’il est important de la fraîcheur des sous-bois pour faire pousser les champignons en villeIl faut une quantité énorme de marc de café pour faire pousser une quantité raisonnable de pleurotes. C’est pourquoi les partenariats tissés avec les métiers de bouche comme des restaurateurs ou des cafés sont très importants. Ce sont donc des kilos de marc de café que La boîte à champignons » récupère toutes les semaines. C’est l’équivalent de 49 millions de tasses de café qui ont ainsi pu être s’est rapidement présentée une autre problématique où et comment faire pousser les pleurotes en grande quantité ? Il faut un environnement plutôt humide et frais. C’est décidé, l’humidité d’une cave devrait faire l’affaire ! Et c’est donc dans un sous-sol des Yvelines que poussent les pleurotes de La boîte à champignons ».Quelques semaines plus tard… Les pleurotes sont là !Il ne faut que quelques semaines pour que les champignons soient à maturité et puissent être dégustés. La petite culture de La boîte à champignons » ne cesse de s’accroître. C’est aujourd’hui pas moins de deux tonnes de pleurotes qui sont ramassées chaque partie des champignons est alors redistribuée aux établissements partenaires, pour un échange donnant/donnant en circuit fermé. Quant au reste, il est revendu aux grandes surfaces en tant que produit local dans les rayons de légumes frais. Les plus grands chefs étoilés parisiens cuisinent désormais aussi les pleurotes de La boîte à champignons » ! Fort de leur expérience, l’entreprise se réinvente et devient UpCycle pour proposer une offre aux La boîte à champignon » continue d’exister et propose désormais aux particuliers de produire eux-mêmes leurs propres pleurotes. Ils ont alors créé une petite boîte remplie de substrat pour qu’au contact de l’eau, les champignons puissent pousser dans la cuisine.

Dansla benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie: en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les

Dans la benne, une montagne de marc de café exhale un parfum aigre-doux, et se prépare à une deuxième vie en Ile-de-France, le principal déchet des cafés-brasseries sert à faire pousser des pleurotes, champignons qui finissent dans les assiettes des clients de ces mêmes fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu'à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l'obscurité, les sacs de substrat "incubent" pendant deux semaines."Nous reproduisons les conditions d'un sous-sol de sous-bois. La température et l'humidité y sont comparables" explique Arnaud Ulrich, l'un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en dans l'obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d'un bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de "fructification".Brusquement, on allume la lumière, on diminue l'humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir."Les champignons sont +stressés+, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n'y a plus qu'à récolter", explique M. lui, l'agriculture urbaine doit d'abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s'inscrit dans une logique d'économie circulaire. "30 % des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd'hui seulement 5 % de cette matière organique est recyclée" dit-il."Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle" l'époque, les "champignons de Paris" sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le coeur de troisième vie du caféAujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement."C'est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine", explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l'un des pionniers de cette démarche de recyclage "et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie".D'ailleurs, le chef se dit "ravi" de l'expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent "très peu d'eau à la cuisson".Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de la récolte des champignons, le café entame même une troisième -et dernière- vie, et retourne enfin à la aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé "champost", par des horticulteurs et les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d'espaces verts tontes de gazon, les "Rocket", des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu'ils vont utiliser pour produire... des champignons de Paris à partir de 061540 - Saint-Nom-la-Bretèche France AFP - © 2019 AFP
Lespremiers pleurotes sont apparus il y a quelques jours après avoir poussé sur un mélange de paille et de marc de café. Et avec une tonne de marc, les prévisions sont de 100 kg de

Une fois trié, mélangé à du carton et du bois effilochés, ainsi qu'à des filaments de champignons, le marc de café est enfourné dans de longs boudins de plastique. Pendus verticalement dans l'obscurité, les sacs de substrat "incubent" pendant deux semaines. "Nous reproduisons les conditions d'un sous-sol de sous-bois. La température et l'humidité y sont comparables" explique Arnaud Ulrich, l'un des deux fondateurs de UpCycle-La boite à champignons, basée à Saint-Nom la Bretêche Yvelines, créée en 2014. Tapi dans l'obscurité, le mycellium de champignon se multiplie, comme il le ferait sous les racines d'un arbre. Au bout de quinze jours, les sacs devenus tout blancs sont transférés dans une salle de "fructification". Brusquement, on allume la lumière, on diminue l'humidité. Finies les vacances en forêt. Les sacs sont incisés, les pleurotes vont sortir. "Les champignons sont stressés, ce qui leur donne envie de se reproduire, et de libérer leurs spores, donc de sortir du sac. Ensuite, il n'y a plus qu'à récolter", explique M. Ulrich. Pour lui, l'agriculture urbaine doit d'abord être liée au recyclage des déchets organiques de la ville, et s'inscrit dans une logique d'économie circulaire. "30% des déchets urbains sont des biodéchets valorisables, et aujourd'hui seulement 5% de cette matière organique est recyclée" dit-il. "Nous ne faisons que reproduire avec des méthodes modernes ce qui se passait au 19e siècle" ajoute-t-il. A l'époque, les "champignons de Paris" sont aussi nés sur une idée de recyclage des matières organiques Les maraîchers franciliens les cultivaient dans des carrières autour de la capitale, en utilisant les crottins des milliers de chevaux qui servaient à livrer leurs légumes aux Halles, dans le coeur de Paris. La troisième vie du café Aujourd'hui, 20 tonnes de marc de café sont récoltées par mois, essentiellement dans les cantines de grosses sociétés de l'ouest parisien, pour produire environ deux tonnes de pleurotes, vendues 15 euros le kilo. Depuis peu, les cafés parisiens sont appelés à se joindre au mouvement. "C'est une démarche vertueuse, nous produisons entre 20 et 30 kilos de marc par semaine", explique Romain Vidal, 30 ans, patron de la brasserie Le Sully à Paris, l'un des pionniers de cette démarche de recyclage "et notre cuisinier inscrit les pleurotes au menu pour les clients de la brasserie". D'ailleurs, le chef se dit "ravi" de l'expérience Cultivés de la sorte, les champignons sont denses, goûteux, et rendent "très peu d'eau à la cuisson". Après chaque expresso, chaque capuccino servi au comptoir ou en salle, les garçons de café vident le marc dans des sacs, récupérés par le livreur à vélo de la marque de café. A Paris, ville des bistrots et des terrasses, les ressources ne manquent pas. La capitale produit quelque tonnes de marc par an, selon une estimation de UpCycle, qui accompagne des projets du même type dans plusieurs villes de France. Après la récolte des champignons, le café entame même une troisième -et dernière- vie, et retourne enfin à la terre. Mélangé aux filaments de champignon et à la cellulose de bois, il est utilisé comme compost, baptisé "champost", par des horticulteurs et maraîchers. Aujourd'hui, les deux associés se diversifient en installant des machines à produire du compost au pied de grandes tour de la Défense. Alimentées par des biodéchets de restaurants épluchures, restes de plats cuisinés, de viandes ou de poissons ou d'espaces verts tontes de gazon, les "Rocket", des tubes qui hachent menu, chauffent et malaxent, produisent en un temps record du compost, qu'ils vont utiliser pour produire... des champignons de Paris à partir de septembre. Avec AFP.

24Limportant, pour nous, est que cette production de pleurotes s’inscrit dans la filière du marc de café.Selon une vision systémique, nous donnons une seconde vie aux déchets de la culture en en faisant de l’engrais. Nous avons d’abord testé l’utilisation de ce sous-produit avec l’école AgroParisTech. Il est maintenant testé par des entreprises qui fabriquent les jardins
Issue d’un atelier Start-Up de Territoire 1, la réutilisation du marc de café est un vrai sujet ! Quatre garçons se sont donc emparés de la question et ont depuis, constitué leur SAS Société par Action Simplifiée Jeune et Gentil » et s’apprêtent à commercialiser leur kit de culture de pleurotes sur marc de café ! Retour sur leur engagement avec Camille Mater, président de la SAS. Comment est venue l’envie de vous impliquer dans ce projet ? L’envie d’apporter une contribution à la société et le fait d’être intéressés par l’entrepreneuriat nous ont conduits à nous impliquer dans ce projet. Vos plus belles réussites ? Notre plus belle réussite fût pour l’instant la rencontre de personnes formidables tout au long de notre processus de création. Vos plus grands obstacles ? C’est la gestion par nous-même, cela demande une rigueur et un investissement conséquent. C’est quelque chose pour laquelle nous n’étions pas tous prêts de manière équitable. Comment voyez-vous la suite ? Pour l’avenir proche, nous attendons de pied ferme la commercialisation de nos produits. Sinon le développement de produits grâce à diverses applications du marc de café est quelque chose que nous portons. Quels conseils donnerais-tu aux personnes qui veulent se lancer dans l’entrepreneuriat ? Je recommande de bien se connaître forces / faiblesses, de s’appuyer sur des aides extérieures, de bien se renseigner sur un maximum de domaines en relations directes ou indirectes avec son projet, s’investir à 4000% et bien communiquer ! . 462 403 424 66 239 215 68 480

culture des pleurotes sur marc de café